Au Sénégal les mutuelles de santé traversent des moments très difficiles dus au retard des subventions de l’état. Sur sa page Facebook, le président de l’UNAMUSC (union nationale des mutuelles de santé communautaire du Sénégal) monsieur André Demba WADE est monté sur ses grands chevaux pour dénoncer cette situation : «Il est dommage que la situation en soit ainsi. Toutes les organisations mutualistes sont au bord du gouffre du fait du non-respect par l’Etat de son engagement en matière de versement de cotisations des bénéficiaires des mutuelles (pour 50%) et des personnes prises en charge par l’Etat (BSF et CEC). »
Selon lui cette situation plombe le fonctionnement correct des mutuelles. « L’Etat doit aux mutuelles de santé plus de 20 milliards de cotisations (complément 2017, cotisations de 2018,
2019, 2020). »Quelle entreprise peut supporter cette créance s’est-il interrogé avant de poursuivre par cette précision de taille. « Oui nos entreprises mutualistes éprouvent des difficultés conjoncturelles mais non structurelles comme veulent le faire croire certains et qui déroulent des actions conflictogènes divisant le mouvement. »
Le PCA de l’UNAMUSC André Demba WADE n’est pas satisfait du silence du ministère de tutelle de la mutualité : « Ce qui est dommage, c’est que cela ne constitue même pas un souci pour le ministère de tutelle de la mutualité. »
Face à cette situation le mouvement mutualiste ne reste pas les bras croisés. André Demba WADE le président de l’UNAMUSC fait part sur sa page Facebook de la démarche entreprise par ses collaborateurs « Le mouvement mutualiste s’organise pour rétablir l’ordre et entrer dans ses fonds et pouvoir continuer à étendre la couverture risque maladie des Sénégalais, à offrir des prestations à la dimension de l’attente des populations, à améliorer son dispositif de gestion, etc… »