»Chers mutualistes, chers personnels.
Je vous félicite et vous encourage toutes et tous pour le travail. Les pays qui ont réussi leur protection sociale, l’ont construit avec la mutualité. Cette mutualité en Europe a démarré dans les mines de charbon avec la création de coopératives de solidarité.
Au Sénégal, la mutualité communautaire a vu le jour dans un village, Fandène, et ce sont des paysans qui ont réussi à la réaliser. De Fandène, le Sénégal a réussi à créer et à gérer 676 sociétés mutualistes. Les mutuelles se sont *mises* en réseau au niveau des départements à travers des unions départementales. Dans une démarche participative, les populations ont accepté de passer à plus de solidarité en confiant les ressources et leur gestion à une unité départementale pilotée par des professionnels.
La mutualité communautaire fait d’excellents résultats à la satisfaction des populations résidant aux Sénégal au moment où les prestations confiées à l’organe public en charge de la couverture maladie universelle, l’Agence de la CMU, sont totalement aux arrêts. Les BSF et les CEC n’ont plus d’assurance et ne se soignent plus depuis le 1er janvier 2023. Les structures sanitaires ne prennent plus les enfants de moins de 5 ans, les personnes âgées de 60 et plus, la femme qui *doit* subir une césarienne.
Cette agence par la complicité de l’ancienne ministre et de son équipe, a bénéficié d’un nouveau décret signé par l’ancien Président de la République Macky *Sall* , à 5 jours de son départ de la tête de l’Etat.
Elle se met dans la manipulation en faisant croire aux différents ministères et à certaines organisations qu’elle est une caisse alors que nulle part dans le décret de forfaiture, il n’est mentionné caisse.
L’objectif final des fonctionnaires de l’Agence est de renforcer leurs avantages et conforts à travers la promotion d’une caisse qui reprend aux mutuelles leurs missions.
Dans le communiqué qu’ils ont publié tout récemment, ils se sont dévoilés.
La forfaiture ne passera pas car l’agence a montré ses limites dans la gestion des gratuités.
Ensuite la démarche de l’agence est une preuve de défiance *envers* le Président de la République et de son Premier Ministre qui ont décliné leur orientation sur la CSU. L’actuelle équipe de l’Agence est entrain de poursuivre la politique de l’ancien gouvernement faisant fi des nouvelles orientations en matière de CSU.
Comment une agence d’exécution peut-elle se prévaloir de définir des orientations et un programme ?
Nous ne laisserons pas passer cette forfaiture. Les Sénégalais ont assez souffert avec cette agence qui coûte 8 milliards au contribuable sénégalais, ce qui représente la cotisation de 1 142 857 personnes à raison de 7000 frs par personne par an et de 2 285 714 personnes si l’Etat fait une subvention de 50% de la cotisation. »