Jusque la, certains bénéficiaires des mutuelles de santé, compte tenu de leurs mouvements liés à des raisons professionnelles entre autres sont souvent confrontés à des difficultés de prise en charge.
Fort de ce constat , les acteurs mutualistes de la région de Tambacounda ont conjugué leurs efforts en droite ligne avec leur mission d’être au service des populations pour justement permettre à ces dernières de pouvoir bénéficier des avantages de la couverture maladie universelle sans barrière. Mamadou Oumar BA est le président de l’union régional des mutuelles de santé communautaires de Tambacounda: » Nous nous sommes réunis dans le cadre d’une journée de partage d’expériences. Tous les acteurs mutualistes de cette région ont tous répondu à cet appel pour réfléchir ensemble sur une meilleure formule devant permettre une prise en charge correcte et efficace de nos bénéficiaires dans toute l’étendue de la région de Tambacounda. » a fait savoir le président de l’URMS/Tambacounda avant de poursuivre » Nous allons lever toutes les barrières pour que nos bénéficiaires puissent se soigner partout. On est venu partager des expériences. Ce qui se fait à Tambacounda va se produire à Bakel, Koumpentoum et Goudiry. »
Selon lui, ceci entre dans le cadre des directives de l’agence » Dans le cadre de la professionnalisation des mutuelles de santé, le DG de l’ANACMU nous avait demandé de nous fédérer. Aujourd’hui, un malade de Missirah s’il vient à Tambacounda, il est pris en charge par l’UDMS, celui qui quitte Bakel pourra aussi se faire soigner à Ourossogui vice-versa . »
Cette rencontre organisée par l’URMS/Tambacounda en collaboration avec le service régional de l’agence de la CMU est très important pour le mouvement mutualiste de cette région » Cette rencontre va nous permettre d’échanger, de planifier et de coordonner nos actions afin d’avoir une collaboration fructueuse avec les structures de santé. » a souligné Mamadou Oumar BA
« Si vous prenez l’exemple de l’hôpital Régional de Tambacounda, on lui doit plus de 50 millions FCFA. Malgré cela l’hôpital continue de prendre en charge nos bénéficiaires » a t-il martelé avant de conclure: « Certains responsables des structures de santé doivent comprendre que les retards de paiement des factures ne dépendent pas de nous; mais des subventions de l’Etat. »
